Espaces subjectifs
Il y a l'espace objectif, que l'on peut décrire, mesurer, cartographier, représenter ou prendre « fidèlement » en photo . Et puis il y a l'espace perceptif, plus subjectif, dans lequel l'esprit opère des choix de réception. Deux personnes postées côte à côte ne voient pas le même espace, ne font pas la même expérience perceptive. Et enfin il y a les espaces ressentis, remémorés, imaginés, pures constructions de l'esprit, représentations de ce qui se situe à l'extérieur de notre enveloppe de peau. L'esprit humain élabore des formes, interprète son environnement, organise mentalement son univers pour l'apprivoiser et pouvoir y vivre, et crée des structures culturelles de représentation.
Ces espaces peints, représentés, sont des paysages abstraits, ils sont à la fois loin de toute figuration de par leur mode d'élaboration et à la fois nourris de tous les paysages – réels ou imagés - que je regarde depuis toujours. Ce sont des « idées » de paysages.
Cette nouvelle série de tableaux s'inscrit dans le même type de recherches que celles poursuivies dans " Autres Lieux". C'est l'espace de grandeur qui change et modifie la recherche . Cette composante introduit inévitablement des modifications : techniquement les temps d'ouverture se réduisent, les outils et les gestes doivent s'adapter ; les champs de vision (celui du spectateur et le mien) sont aussi modifiés. Par rapport à un petit format 25x25 s'absorber dans l'image est plus aisé mais en retour il faut s'éloigner plus pour l'embrasser tout entier.
Ces espaces peints, représentés, sont des paysages abstraits, ils sont à la fois loin de toute figuration de par leur mode d'élaboration et à la fois nourris de tous les paysages – réels ou imagés - que je regarde depuis toujours. Ce sont des « idées » de paysages.
Cette nouvelle série de tableaux s'inscrit dans le même type de recherches que celles poursuivies dans " Autres Lieux". C'est l'espace de grandeur qui change et modifie la recherche . Cette composante introduit inévitablement des modifications : techniquement les temps d'ouverture se réduisent, les outils et les gestes doivent s'adapter ; les champs de vision (celui du spectateur et le mien) sont aussi modifiés. Par rapport à un petit format 25x25 s'absorber dans l'image est plus aisé mais en retour il faut s'éloigner plus pour l'embrasser tout entier.